D’après un sondage réalisé par l’IFOP en novembre dernier, 7% des Français croient à la résurrection à venir des morts. Et il y en a parmi vous qui vous dites peut-être : « Waouh, ça fait beaucoup, 7% ! Je ne pensais pas qu’il restait encore autant d’obscurantistes dans le pays de Voltaire et de Sartre ! » Mais il y en a peut-être d’autres parmi vous qui vous dites plutôt : « 7% ? C’est tout ? Dans le pays de Clovis, Jeanne d’Arc et Jean Calvin, ce pays qui est réputé être la fille aînée de l’Église ! » Mais vous ce matin, est-ce que vous faites partie des 7% ou des 93% ?
Allez, je ne vais pas y aller par quatre chemins aujourd’hui. D’après le texte qu’on va lire dans un instant, si vous niez que les morts peuvent ressusciter et qu’ils vont ressusciter, eh bien vous provoquez une réaction en chaîne qui, à la fin, pulvérise tout simplement le christianisme.
Alors est-ce que c’est un sujet qui vous intéresse, la résurrection des morts ? Ça devrait vous intéresser, pour au moins deux raisons. D’abord, parce qu’on est tous concernés par la mort. Est-ce qu’on va ressusciter un jour ? Est-ce que mes proches qui sont décédés vont ressusciter un jour ? Ça pourrait être bien de le savoir. Mais deuxièmement, parce que la résurrection des morts, c’est le thème qui va occuper tout le chapitre 15 de cette lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens (qu’on est en train d’étudier), et ce chapitre 15 va faire l’objet des trois prochaines prédications. Donc il vaut mieux que le sujet nous intéresse, sans quoi on va s’ennuyer pendant les prochaines semaines !
Donc dans le contexte de cette lettre, je ne sais pas si vous vous rappelez ce qu’on a vu la dernière fois, mais l’apôtre Paul vient d’expliquer à ses destinataires qu’ils devaient—notamment—se montrer vigilants par rapport à des gens qui se diraient « prophètes » mais qui raconteraient n’importe quoi. Et maintenant, il va traiter un sujet en particulier sur lequel, justement, il y a des pseudo-prophètes qui racontent n’importe quoi : le sujet de la résurrection des morts. Il y a des gens dans l’église de Corinthe qui prétendent que les morts, ça ne peut pas ressusciter. Et vous allez voir que si l’apôtre Paul va en parler si longuement, c’est parce que c’est un sujet capital.
Son message est très simple, et c’est ce qu’on pourra retenir nous aussi aujourd’hui : on est libre de croire que les morts, ça ne ressuscite pas, mais si on croit ça, on ne doit pas se dire chrétien. Sans la résurrection des morts, le christianisme n’a plus aucun intérêt !
Alors regardez bien dans ce texte la logique de l’apôtre Paul. Pour commencer, il rappelle la base (v. 1-2). La base, c’est que la foi chrétienne est fondée sur quelque chose de précis qui s’est passé dans l’espace et dans le temps, et qui est une super bonne nouvelle pour nous. Cette bonne nouvelle, on l’appelle « l’évangile », tout simplement parce que c’est le sens de ce mot en grec.
Et c’est une bonne nouvelle, parce que ce truc qui s’est passé, c’est ce qui fait que les hommes, qui sont perdus, peuvent être sauvés. Les Corinthiens, en l’occurrence, étaient perdus, mais Paul est allé chez eux et il leur a annoncé ce truc qui s’est passé, cette bonne nouvelle, et les Corinthiens l’ont reçue, et ils l’ont crue, et ils en ont tiré les conséquences logiques pour leur vie, de façon à être sauvés.
Imaginez que je vous annonce une super bonne nouvelle : il y a Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, qui est dans la rue Victor Lagrange, là maintenant tout de suite, et qui est en train de distribuer des sacs remplis de billets de banque aux gens qui passent. C’est une super bonne nouvelle, non ? Si vous la croyez, qu’est-ce que vous allez faire ? Vous allez immédiatement arrêter d’écouter cette prédication et vous allez vous précipiter dehors pour recevoir votre part du gâteau. Et l’apôtre Paul dit que les Corinthiens, de la même façon, ont bien « reçu » la bonne nouvelle qu’est l’évangile, et que « par » cet évangile, ils sont sauvés (v. 2).
Mais qu’est-ce qui se passe à votre avis si cette bonne nouvelle n’est pas retenue dans les termes où elle a été annoncée ? Disons que je vous ai annoncé cette bonne nouvelle, que Mark Zuckerberg était dehors sur le trottoir en train de distribuer sa fortune aux passants, mais que vous n’avez pas très bien compris, et que vous dites à votre voisin : « Je crois qu’il a dit que la semaine prochaine, Mark Zuckerberg serait dehors sur le trottoir en train de distribuer sa fortune aux passants. » Ou bien : « Non, non, je crois qu’il a dit qu’il en avait marre du zouk et des burgers et qu’il se rendait dans un dortoir de fortune pour passer le temps ! »
Si vous ne retenez pas la bonne nouvelle dans les bons termes, vous n’allez pas en tirer les bonnes conséquences. Vous allez croire quelque chose, mais en vain, alors que Mark Zuckerberg est bien là dehors en train de distribuer sa richesse aux passants !
Et donc l’apôtre Paul dit que c’est super important que l’évangile soit annoncé dans les bons termes, et qu’il soit compris et reçu et retenu dans les bons termes—parce que cette bonne nouvelle concerne notre salut, et si on dénature la bonne nouvelle, on compromet logiquement ce qu’elle est censée produire, c’est-à-dire notre salut. Si on dénature l’évangile, on n’a plus l’évangile, et sans évangile, pas de salut ! Donc c’est super important de préserver l’évangile. D’annoncer cette bonne nouvelle fidèlement à ce qu’elle est.
Et c’est le point de départ de Paul dans ce passage. Il va parler de la résurrection des morts, et il va dénoncer des idées fausses qui ont commencé à circuler dans l’église. Mais avant de faire ça, il rappelle la base. Toute l’espérance chrétienne repose sur quelque chose de précis qui s’est passé dans l’espace et dans le temps, et qui est une super bonne nouvelle pour nous.
Pourquoi est-ce que Paul revient à la base ? Parce qu’il veut rappeler un principe important, c’est qu’on ne peut pas juste croire ce qu’on veut sans que ça ait des conséquences. Et parfois des conséquences super importantes.
Si vraiment le salut des hommes (c’est-à-dire leur destinée éternelle, au paradis ou non) dépend d’une information précise, on a intérêt à ne pas passer à côté de cette information. On a intérêt à bien la comprendre et à bien la retenir. On ne peut pas juste dire : « Cette information, elle ne me plaît pas, elle ne m’arrange pas, je vais la modifier ou en inventer une autre qui me conviendra mieux. » Ou plutôt, on peut le faire… mais si notre salut en dépend, il faut en même temps être prêt à renoncer à notre salut !
Donc sans évangile, sans le vrai évangile, pas de salut. Il faut recevoir et retenir cette bonne nouvelle dans les bons termes. Mais quels sont-ils, ces termes, alors ? C’est quoi ce truc précis qui s’est passé dans l’espace et dans le temps, et qui fonde l’espérance chrétienne ? Eh bien l’apôtre Paul nous l’explique aux versets 3-11.
Et il résume cette bonne nouvelle à deux éléments essentiels. Paul insiste sur l’importance de ces deux éléments en ajoutant après chacun d’eux cette expression : « selon les Écritures ». S’il dit ça, c’est pour faire comprendre que ces deux éléments ne sont pas venus comme des surprises, mais plutôt comme l’accomplissement cohérent d’un projet qui était en cours depuis longtemps. Dieu, depuis longtemps, prévoyait d’accomplir précisément ces choses pour sauver les humains. Et qu’est-ce qui s’est donc passé, précisément, dans l’espace et dans le temps ?
Premièrement, « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures » (v. 3). Deuxièmement, « il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (v. 4). Voilà. L’espérance chrétienne s’appuie de tout son poids là-dessus.
Christ est mort pour nos péchés : c’est-à-dire le messie, celui que Dieu a envoyé, a donné sa vie pour nous délivrer de ce qui nous séparait de Dieu. Pour le dire très simplement : le mal qui est en nous nous empêche naturellement de nous approcher de Dieu et d’entrer au paradis, puisque Dieu est parfaitement juste et que ce serait contraire à la justice de ne pas rétribuer le mal. Mais comme Dieu est non seulement juste, mais il est aussi amour, il a conçu un stratagème pour à la fois punir le mal et nous permettre de nous approcher de lui.
Ce dispositif c’est le suivant : Dieu s’est fait homme en Jésus, le Christ, et il a transféré sur lui-même le mal qui était en nous, pour en régler lui-même le prix. Il s’est substitué à nous, les croyants, et sur la croix il est « mort pour nos péchés », de façon à satisfaire à la fois sa justice et son amour pour nous.
C’est fou ! Mais comment savoir si c’est vrai ? Tout le monde sait que Jésus est mort, mais comment savoir pour sûr qu’il est mort pour nos péchés ? Comment savoir pour sûr que la mort du Christ sur la croix avait cette portée, cette efficacité spirituelle, et même cette valeur juridique que je viens de décrire ? N’importe qui peut prétendre mourir pour nos péchés. Peut-être que c’est la mort de Michael Jackson, en fait, qui produit l’expiation de nos péchés. Ou peut-être que c’est Jean Moulin qui s’est offert en sacrifice pour qu’on puisse être réconcilié pour toujours avec Dieu ? Comment le savoir ?
Eh bien voici comment on peut le savoir. Voici ce qui élève Jésus par-dessus n’importe qui d’autre, et qui valide de manière incontestable tout ce qu’il a jamais prétendu : « Il est ressuscité le troisième jour ».
C’est vrai que n’importe qui—même Dimitri par exemple—peut prétendre venir de la part de Dieu, être Dieu incarné, être le messie, être sans péché, accomplir le projet millénaire de Dieu, offrir sa vie comme rançon pour délivrer les croyants du mal, payer par sa mort le prix de nos péchés… et une fois que Dimitri est mort, qui sait, peut-être que ce qu’il a dit est vrai ! Mais si le troisième jour Dimitri revient d’entre les morts, alors là il vous présente un argument implacable, non ?
Et c’est pour ça que l’apôtre Paul consacre 5 ou 6 versets ensuite à argumenter pour l’authenticité de la résurrection de Jésus, en rappelant tous ces témoignages oculaires : Céphas (Pierre) et les autres disciples, cinq cent chrétiens à la fois (pour prouver que ce n’était pas une expérience mystique subjective), Jacques, tous les apôtres, et enfin Paul lui-même, dont la vie en a été radicalement transformée ! « Il a été vu » (v. 5), « il a été vu » (v. 6), « il a été vu » (v. 7), « il s’est fait voir » (v. 8) !
Il se trouve même que la plupart de ces gens sont encore vivants au moment où Paul écrit, et donc sont en mesure de confirmer ou de réfuter ce que dit Paul. C’est comme si je vous disais que le jour de mon mariage avec Suzanne, en 2001, il y a eu une éclipse totale du soleil juste quand on est sorti de l’église. Ah bon ? Eh bien vous pourriez assez facilement trouver des gens qui étaient présents ce jour-là et qui pourraient vous dire si c’est vrai ou non. Eh bien ce n’est pas vrai et je n’oserais même pas essayer de vous faire croire un truc aussi dingue. Mais vous avez vu l’aplomb de Paul, en revanche ? Et il parle d’un truc beaucoup plus dingue !
En tout cas il est clair que pour Paul, la résurrection de Jésus le troisième jour est absolument essentielle à l’évangile. Ça fait partie intégrante de cette bonne nouvelle sur laquelle se fonde l’espérance chrétienne : il s’est passé un truc précis dans l’espace et dans le temps qui fait qu’on peut être sauvé. Quoi donc ? Christ est mort pour nos péchés, et il est ressuscité le troisième jour !
Donc sans évangile, pas de salut, mais sans résurrection de Jésus, pas d’évangile ! Eh bien troisièmement, et c’est là où Paul voulait en venir : sans résurrection des morts, pas de résurrection de Jésus !
À partir du verset 12, Paul en arrive enfin au but de son propos, qui est de dénoncer et de réfuter les gens dans l’église de Corinthe qui disent que les morts ne vont pas ressusciter. Et voici la logique de Paul. On peut remonter la chaîne de son argumentation en sens inverse : si les morts ne ressuscitent pas, ça veut dire que Jésus n’est pas ressuscité, et si Jésus n’est pas ressuscité, ça veut dire qu’on ampute l’évangile d’un élément essentiel, et si on dénature cette bonne nouvelle, on va passer à côté du salut. Vous voyez la réaction en chaîne ?
Bien sûr, on peut encore croire quelque chose, comme par exemple que Jésus était un grand prophète, et qu’il a enseigné plein de bonnes choses—mais on va croire ça « en vain » (v. 2). On peut toujours prêcher quelque chose de plus ou moins christianisé, comme par exemple que c’est bien de chercher d’abord l’intérêt des autres, et de ne pas rendre le mal pour le mal—mais cette prédication sera « vaine » (v. 14). On peut toujours avoir une forme de foi, comme par exemple que Dieu existe, et même que Dieu est bon et miséricordieux—mais si Christ n’est pas ressuscité (puisque les morts ne ressuscitent pas), cette foi est « vaine » (v. 14).
C’est ce que dit l’apôtre Paul. Pourquoi ? Parce qu’on n’est vraiment délivré du mal que si on est aussi délivré de la mort.
Imaginez que vous soyez emprisonné dans un cachot quelque part, surveillé par un horrible méchant, et qu’un superhéros vienne combattre le méchant pour vous. Et imaginez que pour triompher du méchant, le superhéros doive sacrifier sa propre vie. « Il n’y a qu’une seule chose à faire pour te délivrer, Alex : je dois donner ma vie pour vaincre ce méchant, mais je vais le faire parce que je t’aime—et qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ! » Merveilleuse histoire, n’est-ce pas ? Sauf qu’une fois le méchant vaincu par le sacrifice du héros… il n’y a personne pour vous ouvrir la porte du cachot. Oups. Votre ennemi qui vous tenait captif est vaincu. Vous êtes enfin débarrassé de lui… mais pas libre pour autant ! C’est ballot ! Et finalement, dans un sens, on pourrait dire que Michael Jackson ou Jean Moulin—ou Dimitri—auraient pu en faire autant pour vous.
De la même façon, ça servirait à quoi d’être prétendument délivré du mal si on n’est pas délivré de la mort ? Il se trouve que la Bible nous explique que notre mortalité résulte de l’apparition du mal dans le monde (Rm 5.12). On s’est détourné de Dieu, du coup on s’est coupé de la source de la vie, du coup on va mourir et retourner à la poussière (Gn 3.19). On a donc besoin d’être sauvé, d’être réconcilié avec Dieu, d’être reconnecté à la source de la vie. On a besoin d’être rétabli dans l’état qui est censé être le nôtre : corps et âme réunis, pour toujours, dans la présence bienfaisante de Dieu.
Et la bonne nouvelle, c’est qu’il s’est passé un truc précis dans l’espace et dans le temps, qui permet de réaliser ça : Dieu s’est approché de nous en Jésus, le Christ, et ce Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures, et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ! Dieu nous présente donc un salut complet.
Si nous plaçons notre confiance en Christ mort et ressuscité, notre foi ne sera pas vaine. Par la foi en Christ mort et ressuscité, on entre au bénéfice de sa mort et de sa résurrection : on est vraiment pardonné pour nos péchés, et on est vraiment réconcilié avec Dieu la source de la vie, et on va un jour vraiment ressusciter pour vivre avec Dieu pour toujours.
Et donc si on ne croit pas que les morts ressuscitent, on dénature cette bonne nouvelle, et on passe à côté du salut que Dieu nous présente. Dans le contexte des chrétiens de Corinthe, il y avait des gens qui dénigraient le corps ; et donc ça les gênaient de penser que Dieu voulait nous sauver avec notre corps. Et aujourd’hui, on peut aussi avoir cette tentation, de penser que Dieu, la foi, l’espérance, la Bible, tout ça, ne relève que de l’esprit. Ajoutons une petite dose de rationalisme, et on a vite fait de rejeter cette idée saugrenue que les morts puissent ressusciter un jour ! On peut se satisfaire d’une religion qui ne concernerait que notre être intérieur !
Mais ce n’est pas conforme à la Bible. Et en fait, ce serait même triste. Parce que nous sommes une âme et un corps. Notre corps n’est pas qu’une commodité, un élément fonctionnel qui a une certaine utilité pendant un temps, une enveloppe jetable dont notre véritable personne pourrait se passer en fin de compte. Il suffit de voir les difficultés psychologiques rencontrées par les quelques personnes qui se sont fait greffer les mains de quelqu’un d’autre, pour comprendre à quel point notre corps fait partie intégrante de qui nous sommes.
Et donc c’est une excellente nouvelle de savoir que Jésus est ressuscité corporellement, et que nous aussi, on va ressusciter corporellement, et que si on est attaché à Jésus par la foi, on va passer l’éternité avec Dieu, avec notre corps !
Alors qu’est-ce qu’on a vu aujourd’hui ? On a vu qu’on était libre de croire que les morts, ça ne ressuscite pas ; mais si on croit ça, on ne doit pas se dire chrétien. Sans la résurrection des morts, le christianisme n’a plus aucun intérêt ! Puisque sans la résurrection des morts, il n’y a pas de résurrection de Jésus ; sans résurrection de Jésus, il n’y a pas d’évangile ; et sans évangile, il n’y a pas de salut.
Voilà pourquoi je disais en introduction que si on nie que les morts peuvent ressusciter (et qu’ils vont ressusciter), eh bien on provoque une réaction en chaîne qui, à la fin, pulvérise tout simplement le christianisme. Si les morts ne ressuscitent pas, si 93% de la population française a raison sur ce point (ce qui inclut 4 catholiques pratiquants sur 5 !), eh bien d’après l’apôtre Paul, le christianisme tout entier s’effondre comme un vulgaire château de cartes. Et on se retrouve à la fin qu’avec une vague philosophie humaniste peut-être inspirée des enseignements du Christ, mais cette « foi » est vaine parce qu’elle disparaîtra de toute façon avec notre mort qui aura le dernier mot !
Mais si l’évangile est une si bonne nouvelle, c’est justement parce que la mort n’aura pas le dernier mot. Dans le pays de Voltaire et de Sartre mais aussi de Clovis, de Jeanne d’Arc et de Jean Calvin, ce n’est peut-être pas évident de faire partie des 7%, mais en croyant l’évangile authentique, en tout cas, on n’est pas les plus malheureux de tous les hommes.
Christ est mort pour nos péchés, et il est ressuscité le troisième jour, et on va ressusciter un jour comme lui. Est-ce que vous le croyez ? Est-ce que vous avez placé votre confiance en lui ? L’apôtre Paul dit dans un autre passage :
« Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. » (Rm 10.9)
Parce que Christ est mort et ressuscité, notre espérance en tant que croyants est indestructible. Assurons-nous donc de retenir cet évangile dans les termes où il nous a été annoncé !