Quand on lit la Bible, on peut trouver ça très exigeant, parfois, non ? Que ce soit dans l’Ancien Testament ou dans le Nouveau, que ce soit dans le discours des prophètes, des apôtres, ou de Jésus lui-même, on voit que Dieu met la barre très haut par rapport à ce qu’il attend de nous, les êtres humains. Fais pas ci, fais pas ça ; en revanche, fais ceci, fais cela. Voici comment tu dois vivre si tu veux que ta vie soit conforme au projet de Dieu. Vous y arrivez, vous ? Moi, je trouve ça dur. J’ai du mal à vivre selon Dieu. « Revêtez-vous d’ardente compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience » (Col 3.12). « Soyez patients dans la tribulation. Persévérez dans la prière » (Rm 12.12). « Honorez tout le monde ; aimez vos frères, craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pi 2.17). « Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent ; contentez-vous de vos biens actuels » (Hé 13.5). « Ne vous plaignez pas les uns des autres » (Jc 5.9). « Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur » (Mt 5.28). « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre » (Mt 5.39). « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent » (Mt 5.44). Vous y arrivez, vous ? Si oui, vous êtes dispensé de prédication ! Si non, alors écoutez bien la suite. Parce que la question qui est soulevée dans le texte qu’on est sur le point de lire, c’est justement la suivante : qu’est-ce qui peut nous aider à vivre selon Dieu ? Est-ce qu’il nous faut une plus grande discipline ? Est-ce qu’il nous faut instaurer un système de châtiments plus stricts ? Est-ce qu’on doit consacrer plus de temps à l’enseignement de la morale chrétienne ? Toutes ces choses ne sont peut-être pas foncièrement mauvaises, mais ce que le texte d’aujourd’hui va nous apprendre, c’est que ce n’est pas tout ça qu’il nous faut avant tout. Non, ce qu’il nous faut avant tout, d’après l’apôtre Paul dans ce passage, c’est mieux comprendre ce que cela veut dire d’être un chrétien, c’est-à-dire ce que nous sommes si nous sommes chrétiens. Ça peut paraître tout bête, mais c’est ça qui va nous aider à vivre selon Dieu. Avant de lire le texte, il faut bien comprendre que le but de Paul dans ce passage, c’est vraiment d’encourager ses lecteurs à vivre dans l’obéissance à Dieu. Il veut les aider à vivre selon Dieu. Mais pour cela, il va leur parler surtout de certaines choses qui les caractérisent en tant que chrétiens, des choses qu’ils ne savaient peut-être pas, ou qu’ils avaient négligées ou sous-estimées. Au cœur de tout ça, il y a la personne et l’œuvre du Saint-Esprit, comme vous allez le voir. Paul va rappeler à ses lecteurs qu’en devenant chrétiens, il y a eu trois changements notables dans leur vie et dans leur rapport à la « loi » (aux exigences) de Dieu : un changement de verdict, un changement d’appartenance, et un changement d’esprit. Et c’est le fait de comprendre ça un peu mieux qui va nous aider à notre tour à vivre selon Dieu, et qui va même changer notre perception des exigences de Dieu, si bien qu’on va pouvoir dire (tenez-vous bien) que vivre selon Dieu, ce n’est pas une contrainte, mais une chance !
Qu’est-ce qui peut nous aider à vivre selon Dieu ? Premièrement, nous devons comprendre que si nous sommes chrétiens, il y a eu un changement de verdict nous concernant, au regard de la loi de Dieu. Dans les premiers versets de ce passage (v. 1-4), l’apôtre Paul nous rappelle certaines notions essentielles à la foi chrétienne. Nous sommes des êtres déchus, enclins à faire le mal, et le mot « chair » désigne cette faiblesse qui est la nôtre. Par nature, donc, nous marchons « selon la chair », c’est-à-dire que nous faisons le mal, et la « loi » du péché et de la mort désigne la règle selon laquelle tous les gens qui font le mal sont (logiquement) condamnés au regard de la loi de Dieu, et destinés à être séparés de Dieu. C’est une condamnation parfaitement juste, celle que nous méritons tous par nature. Mais Paul dit qu’il y a une autre « loi », une autre règle ou un autre principe opératoire, qui est celui de l’Esprit de vie en Christ-Jésus, et par cette expression il désigne tout simplement l’Évangile, la bonne nouvelle de la venue de Jésus et de son œuvre à la croix en faveur des croyants. Jésus est venu vivre dans l’obéissance parfaite à Dieu, et ensuite il a offert sa vie en sacrifice parfait de substitution, pour détourner sur lui-même la condamnation qui nous était destinée. Par la foi en Jésus, nous sommes d’une part « libérés » de notre condamnation, et d’autre part « crédités » de l’obéissance de Jésus lui-même. C’est ce qui fait dire à Paul que si nous avons la foi en Jésus, alors la justice qui était prescrite par la loi de Dieu, que nous étions incapables d’accomplir, est maintenant accomplie en nous, aux yeux de Dieu ! Il y a un changement de verdict, donc, dans la vie des chrétiens. Au regard de la loi de Dieu, nous étions coupables et condamnés ; nous sommes maintenant justifiés et acquittés !
C’est un point extrêmement important, parce que ça veut dire que notre rapport aux exigences de Dieu est maintenant complètement différent. La loi de Dieu, avant, nous condamnait, à cause de nos péchés ; mais maintenant que Dieu nous a rendus justes à ses yeux, la loi ne nous condamne plus ! La loi de Dieu est toujours la même, mais c’est nous qui ne sommes plus les mêmes au regard de la loi de Dieu. Nous continuons de pécher, mais nos péchés ne provoquent plus notre condamnation, ils ont été désarmés en quelque sorte ! Ça me fait penser à une chanson que j’aime beaucoup du groupe de rock chrétien Disciple, où le chanteur s’adresse à ses péchés, il leur parle, et il leur dit, dans le refrain : « Vas-y, pointe ton viseur sur mon front ; tu peux appuyer sur la détente, mais tu n’as pas de munitions ! ».
Il y a eu un changement de verdict, et ce changement de verdict court-circuite en quelque sorte la condamnation que provoquaient nos péchés au regard de la loi de Dieu. Nos péchés ont été désarmés. Ils sont encore là, mais ils n’ont plus de puissance. C’est ça, la loi de l’Esprit de vie en Christ-Jésus, qui change radicalement notre rapport à la loi de Dieu. Faisons un parallèle. Tout le monde sait qu’il ne faut pas manger trop de sucre. C’est une loi, en quelque sorte : si tu manges trop de sucre, ça va nuire à ta santé. Maintenant imagine que tu es diabétique. Si tu manges trop de sucre, tu meurs ! Ton diabète provoque ta condamnation au regard de la loi (qui consiste à ne pas manger trop de sucre). Mais si tu guéris de ton diabète, ton rapport à cette loi change radicalement. Ce n’est toujours pas bien de manger trop de sucre. La loi est bonne pour ta santé comme pour celle de tout le monde. Mais au moins, maintenant, si tu manges trop de sucre, tu ne vas pas mourir ; juste prendre du poids ou avoir des caries. Mais tu n’es pas condamné. Tu es devenu libre !
De la même façon, parce qu’il y a eu un changement de verdict dans notre vie (si nous sommes chrétiens), notre rapport aux exigences de Dieu a changé. Nous sommes devenus libres ! Non pas libres de désobéir à Dieu tant qu’on veut, puisque la loi de Dieu est toujours valide et toujours bonne pour nous. Mais nous sommes devenus libres de la condamnation de la loi. La loi de Dieu ne nous est plus contraire, elle a été accomplie en nous, nous sommes devenus ses alliés. Il y a encore le péché dans notre vie, et le péché continue d’être grave, mais à chaque fois que nous échouons dans notre marche chrétienne, le verdict de Dieu continue d’être : « Justifié, acquitté ! ». Comme le disait Luther :
Simul justis et peccator, « Je suis à la fois juste et pécheur ».
Pécheur, mais juste aux yeux de Dieu, c’est-à-dire qu’aux yeux de Dieu, je suis déjà ce que je suis appelé à devenir. Il m’appelle à lui obéir, mais il me voit déjà comme étant obéissant. Quelle liberté !
Qu’est-ce qui peut nous aider, donc, à vivre selon Dieu ? Comprendre d’abord que si nous sommes chrétiens, il y a eu un changement de verdict. Mais comprendre aussi, deuxièmement qu’il y a eu un changement d’appartenance, ou d’emprise. Dans les versets suivants (v. 5-11), l’apôtre Paul décrit deux situations possibles pour un être humain : soit vivre « selon la chair », avec « les tendances (ou les pensées) de la chair », en étant « sous l’emprise de la chair » (littéralement « dans la chair »), soit au contraire, vivre « selon l’Esprit », avec « les tendances (ou les pensées) de l’Esprit », en étant « sous l’emprise de l’Esprit » (ou « dans l’Esprit »). Ces deux situations décrivent tout simplement la différence entre un non-croyant et un croyant. Le non-croyant vit selon sa nature déchue, et toute sa vie en est affectée : ses désirs, ses préoccupations, ses pensées, ses actes sont conditionnés par le fait qu’il est séparé de Dieu. Il appartient à ce monde déchu et dysfonctionnel. Ses péchés entraînent sa condamnation et sa mort. Le croyant, à l’inverse, a été racheté par Dieu. Le croyant, par la foi, est attaché à Jésus, et il appartient à Jésus (v. 9). Dieu a déversé son Esprit dans le croyant, et c’est ce Saint-Esprit qui applique efficacement au croyant le salut que Jésus a acquis pour lui (cf. v. 2), et qui suscite chez le croyant des désirs, des préoccupations, des pensées et (par conséquent) des actes différents. Si nous sommes chrétiens, donc, il y a eu un changement d’appartenance : nous n’appartenons plus à l’humanité déchue, mais nous appartenons à l’humanité rachetée en Jésus.
Et cette nouvelle appartenance change aussi notre rapport aux exigences de Dieu. Autrefois, les exigences de Dieu nous repoussaient ; mais maintenant, elles nous attirent. Il y a une illustration que j’ai trouvée chez plusieurs commentateurs de ce texte. Imaginez que vous soyez un petit objet métallique. Livré à vous-même, vous êtes attiré vers le bas, en raison de la loi de la gravité. Mais maintenant, si on fait descendre un aimant au-dessus de vous, à un moment donné l’attraction de l’aimant va prendre le dessus sur l’attraction terrestre, et vous allez vous élever vers le haut. Et l’apôtre Paul dit, dans ce texte, que le Saint-Esprit dans la vie du croyant, c’est un peu comme un aimant qui nous attire vers le haut. L’emprise de l’Esprit contrecarre l’emprise de la chair.
Et Paul décrit cela comme étant une réalité dans la vie des croyants authentiques, c’est-à-dire dans la vie de tous ceux qui font vraiment confiance à Jésus. Si nous sommes croyants, la réalité, c’est que l’Esprit-Saint habite en nous (qui est aussi « l’Esprit de Dieu » et « l’Esprit de Christ », v. 9, tellement uni au Père et au Fils en raison de leur nature divine commune, que Paul dit que « Christ » est en nous, v. 10). Et si l’Esprit-Saint habite en nous, nous devrions pouvoir observer dans notre vie l’effet de l’aimant qui nous attire vers le haut. Non pas comme si l’Esprit-Saint forçait notre obéissance à Dieu, mais plutôt par son effet sur nos pensées et nos préoccupations (ce que Paul appelle « les tendances »). Posez-vous ce genre de question : Est-ce que j’aime Dieu ? Est-ce que j’ai envie de mieux connaître Dieu ? Est-ce que j’ai envie de savoir ce que Dieu attend de moi ? Est-ce que j’ai envie de plaire à Dieu ? Est-ce que j’ai envie de servir Dieu ? Votre « Oui » sincère en réponse à ces questions, c’est l’effet du Saint-Esprit dans votre vie, qui vous attire vers le haut.
Or, ce que l’apôtre Paul veut nous montrer ici, c’est que si nous comprenons mieux ce changement d’appartenance qui s’est opéré dans notre vie en tant que chrétiens, et qui fait que nous sommes attachés à Christ et que le Saint-Esprit habite en nous, cela devrait nous inciter à assumer davantage cette position qui est la nôtre. Imaginez que vous soyez un acteur de la vie politique française, et qu’on vous dise, ces jours-ci : « Est-ce que tu as envie que le mandat présidentiel devienne un septennat unique ? Est-ce que tu as envie qu’on supprime les membres de droit du conseil constitutionnel ? Est-ce que tu as envie qu’il y ait un revenu universel en France ? Est-ce que tu as envie que le cannabis soit légalisé ? Oui ? Alors vas-y, prends position et déclare ton soutien à Benoît Hamon ! » De la même façon, ce que la Bible nous dit, ici, c’est : « Est-ce que tu as envie de vivre selon Dieu ? Clairement, tu as les tendances de l’Esprit. Clairement, le Saint-Esprit habite en toi et tu appartiens à Jésus. Alors vas-y, prends position contre les tendances de la chair, contre le péché, et déclare ton soutien à la justice de la loi de Dieu. » Tu appartiens à Jésus et le Saint-Esprit habite en toi ; vas-y, assume sans complexe ce que tu es en tant que chrétien !
Qu’est-ce qui peut nous aider, donc, à vivre selon Dieu ? Comprendre d’abord que si nous sommes chrétiens, il y a eu un changement de verdict. Comprendre aussi, deuxièmement qu’il y a eu un changement d’appartenance. Mais comprendre aussi, troisièmement et dernièrement, qu’il y a eu un changement d’esprit. À la fin de ce passage (v. 12-16), l’apôtre Paul nous dit que si nous sommes chrétiens, nous avons comme une immense dette de gratitude à Dieu. Par le Saint-Esprit, Dieu a fait des choses incroyables pour nous : il nous a appliqué l’œuvre rédemptrice de Jésus en nous délivrant « de la loi du péché et de la mort » (v. 2), il nous a placés sous son emprise bénéfique, il suscite en nous de nouvelles « tendances » (v. 5, 9), il habite en nous, ce qui fait habiter Christ en nous (v. 10), il nous a donné la vie éternelle, la vie de l’Esprit qui ressuscitera même notre corps après notre mort (v. 11). Voilà pourquoi nous sommes « débiteurs », d’après Paul, non pas que nous devons rembourser quoi que ce soit, mais nous sommes incroyablement redevables à Dieu de tout ce qu’il a fait pour nous, dans son amour pour nous. Et c’est pourquoi Paul ajoute juste après qu’il devrait nous être impossible de considérer notre relation avec Dieu comme une relation de servitude ! C’est bien plutôt une relation d’affection filiale. En tant que chrétiens, nous ne sommes pas comme des esclaves qui servons un maître sous la contrainte, mais nous sommes comme des enfants qui suivons notre père par amour. Si nous sommes chrétiens, il y a eu un changement d’esprit : l’esprit de servitude est changé en Esprit d’adoption.
Et cet Esprit d’adoption (qui est le Saint-Esprit en fait, qui nous atteste intérieurement que nous sommes enfants de Dieu) change aussi, radicalement, notre rapport aux exigences de Dieu. Imaginez que vous soyez un jeune enfant, et un jour, vous vous faites enlever par un inconnu qui vous emmène dans un pays étranger, et là, il vous force à lui construire une maison, sous peine d’être battu. Horrible, n’est-ce pas ? Maintenant imaginez que vous vous levez, un beau samedi matin, et votre papa vous dit, « Viens, mon chéri, on va faire un projet ensemble aujourd’hui : on va construire une maison ! ». Vous allez peut-être vous retrouver à faire exactement la même chose que dans le premier scénario : mélanger du ciment, empiler des briques, transporter des plaques de plâtre, mais avec un esprit complètement différent.
Et c’est ça que l’apôtre Paul veut nous faire comprendre. L’esprit de notre obéissance à Dieu devrait être complètement différent si nous comprenons mieux ce que ça veut dire d’être un chrétien. Si nous avons la foi en Jésus, alors Dieu nous voit en Jésus ; ça veut dire que nous sommes beaux comme Jésus, obéissants comme Jésus, justes comme Jésus, et que nous faisons l’objet de l’amour éternel de Dieu le Père pour Dieu le Fils ! Et donc lorsque Dieu nous dit : « Fais pas ci, fais pas ça, mais plutôt fais ceci, ou fais cela. Voici comment tu dois vivre si tu veux que ta vie soit conforme au projet de Dieu », nous ne devons pas penser : « C’est dur ! Mais ouh là là je dois obéir sinon je vais me faire châtier ». L’Esprit d’adoption, par lequel nous crions Abba ! Père ! (un terme affectueux), nous fait plutôt dire : « C’est dur, mais c’est mon père qui m’aime qui me parle, c’est pour mon bien qu’il me dit ça, et non seulement il ne me rejettera pas si je n’y arrive pas, mais en plus, il est là avec moi pour m’aider à y arriver ». Comme le dit l’apôtre Jean : « Voyez, quel amour le Père nous a donné, puisque nous sommes appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. » (1 Jean 3.1). Et Jean poursuit en disant que si on est enfant de Dieu, on va logiquement se « purifier » (1 Jn 3.3, ss.), c’est-à-dire chercher à suivre Dieu, mais pas parce qu’on a peur de lui, mais parce qu’on l’aime.
Alors oui, quand on lit la Bible, on peut trouver ça très exigeant. On peut voir que Dieu met la barre très haut par rapport à ce qu’il attend de nous, les êtres humains. C’est dur, de vivre selon Dieu ! Qu’est-ce qui peut nous aider à y arriver ? D’après ce texte, ce qu’il nous faut avant tout, c’est mieux comprendre ce que cela veut dire d’être un chrétien. Mieux comprendre le verdict que Dieu prononce, non pas à notre encontre pour nous condamner, mais en notre faveur pour nous justifier, si nous sommes attachés à Jésus par la foi. Un verdict qui nous libère dans notre rapport aux exigences de Dieu. Mieux comprendre aussi notre appartenance à Jésus plutôt qu’à notre ancienne nature déchue. Cette appartenance qui nous attire vers le haut, et dont découlent de nouvelles aspirations, de nouvelles tendances, de nouvelles pensées, de nouveaux désirs qui sont selon Dieu. Assumons ce que nous sommes en tant que chrétiens, prenons position contre le péché et déclarons notre soutien à la justice de la loi de Dieu, manifestons ce soutien par l’étude de la Parole de Dieu, et par l’écoute et l’accueil docile de l’enseignement biblique. Mieux comprendre, enfin, l’Esprit d’adoption que nous avons reçu si nous avons foi en Jésus. Nous sommes enfants de Dieu. Enfants de Dieu ! Dieu nous aime comme un père aime ses enfants, mais contrairement à moi qui aime très imparfaitement mes enfants, Dieu, lui, est toujours attentif à nos besoins, il se rend toujours disponible pour nous aider quand nous avons du mal, il ne s’emporte jamais contre nous, il est patient et miséricordieux, il nous pardonne nos échecs, il nous relève, il nous écoute, il nous comprend, il nous accompagne, il nous garde en sécurité pour l’éternité. Si nous comprenons bien ce que nous sommes en tant que chrétiens, quelle est notre identité en Christ et notre statut aux yeux de Dieu, c’est ça qui va nous aider à vivre selon Dieu. Ça va changer notre perception des exigences que Dieu place devant nous, si bien qu’on va pouvoir dire que vivre selon Dieu, si on est chrétien, ce n’est pas une contrainte, mais une chance.